| Centre Anti-Huissiers
   Huissiers en France   Le Centre Anti-Huissiers est heureux de vous présenter 
                sa première page spécialement pour la France, et 
                nous espérons y mettre de plus en plus d'informations que 
                tout un chacun apportera... :) Ainsi nous pourrons mieux aider 
                nos amis français ! ;-)   Voyez aussi tout en bas de cette page-ci le texte : "France, 
                saisie et droits", qui traite des sujets complémentaires 
                suivants : Saisie conservatoireSaisie des comptes 
                bancaires
 Saisie sur rémunérations
 Pension alimentaire 
                et saisie sur rémunération du travail
 Saisie-vente
 Saisie du véhicule
 Saisie-appréhension: livraison 
                ou restitution d'un bien
 Saisie immobilière
   Pour la Belgique et la France : tout le monde est bienvenu sur 
                notre 
                groupe de discussion sur Yahoo. C'est gratuit. Posez nous 
                vos questions, nous tentons de vous répondre avec toute 
                notre équipe quasi en temps réel.   Nous remercions chaleureusement le site Web http://www.patrimoinorama.com/ 
                pour leur soutien à notre action et leur autorisation à 
                publier l'article suivant : "Comment se défendre face 
                à un huisser ?" Source : http://www.patrimoinorama.com/index.php?page=lire&id=5155
 Il résume très bien les points suivants (FR) :
 (Cliquez sur les liens, ils conduisent dans le texte original 
                plus bas)
 - Comment se défendre 
                face à un huissier (FR)
 - Pas d'intrusion De 21 h à 6 h 
                du matin
 - Trêve hivernale
 - Biens insaisissables
 - Qu'encourt le débiteur 
                qui vide sa maison ?
 - Sommes insaisissables
 - Débiteur absent
 - Demander un étalement du 
                paiement
 - Contester la validité 
                de la saisie
 - La sommation de payer... 
                pure intimidation !
 Ce site regorge d'informations utiles pour la gestion des patrimoines 
                et autres questions d'argent et de biens. A conseiller et à 
                visiter. Ce site soutien l'action du Centre Anti-Huissiers.
 
  
 
 Comment se défendre 
                face à un huissier ? (FR)   Comment se défendre face 
                à un huissier ? (FR)
 Face à une saisie, une expulsion..., le débiteur 
                n'est pas entièrement démuni et peut se prévaloir 
                de certaines garanties.Bien qu'il passe pour le bras armé 
                de la justice, l'huissier de justice n'a pas tous les droits. 
                Même lorsqu'il exerce une contrainte pour faire exécuter 
                une décision de justice (expulsion, saisie-vente), son 
                action connaît des limites.
 Quand il agit sans titre exécutoire (jugement), comme simple 
                représentant d'un créancier, il n'a aucun pouvoir 
                de contraindre le débiteur à s'exécuter.
 Pas d'intrusion De 21 h à 6 h du matin
 
 L'huissier ne peut pénétrer au domicile du débiteur, 
                sans son accord, entre 21 heures et 6 heures ; de même qu'un 
                dimanche ou un jour férié. Toutefois, toute exécution 
                entamée avant 21 heures peut se poursuivre au-delà.
 Trêve hivernale
 
 Une expulsion ne peut être exécutée pendant 
                la période hivernale, entre le 1er novembre et le 15 mars.
 Biens insaisissables
 
 En cas de saisie-vente mobilière, certains biens, nécessaires 
                à la vie courante et au travail du saisi et de sa famille, 
                ne sont pas saisissables : il s'agit notamment des vêtements, 
                literie, linge de maison, objets et produits nécessaires 
                aux soins corporels et à l'entretien de la maison, denrées 
                alimentaires, ustensiles de cuisine, appareils de chauffage, table 
                et chaises pour prendre les repas en commun, un meuble pour ranger 
                les vêtements et un pour le linge, une machine à 
                laver le linge, les livres et objets nécessaires à 
                la poursuite des études ou de la formation professionnelle, 
                objets d'enfants, les souvenirs à caractère personnel 
                ou familial, animaux d'appartement ou de garde, animaux d'élevage, 
                instruments de travail nécessaires à l'exercice 
                personnel de l'activité professionnelle, un poste téléphonique 
                permettant l'accès au service téléphonique 
                fixe ainsi que les objets indispensables aux soins des malades 
                et aux personnes handicapées.
 Qu'encourt le débiteur qui vide sa maison ?
 
 Si, passé le délai de huit jours prévu dans 
                le commandement de payer, le débiteur ne s'est pas acquitté 
                de sa dette, l'huissier peut se présenter à son 
                domicile (ou dans tout autre lieu où sont entreposés 
                des biens lui appartenant) afin de procéder à l'inventaire 
                des biens saisis. Cela n'entraîne pas l'enlèvement 
                immédiat des biens : le débiteur en conserve l'usage 
                mais n'a plus le droit de les vendre (sans autorisation), de les 
                donner ni même de les déplacer sous peine d'être 
                poursuivi pour détournement d'objet saisi. Il encourt alors 
                jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 375 000 € d'amende 
                (c. pén., art. 314-6).
 En revanche, il peut, dans le mois qui suit la notification de 
                l'acte de saisie, s'efforcer de trouver un acquéreur pour 
                ces meubles ; ce qui lui permettra, si le créancier accepte 
                cette vente amiable, d'en retirer un meilleur prix que lors d'une 
                vente aux enchères publiques.
 
 
 Sommes insaisissables
 
 Une saisie sur compte bancaire entraîne le blocage de tous 
                les comptes du débiteur (compte bancaire, livret de développement 
                durable, livrets d'épargne, CEL, PEL...). Ce dernier ne 
                peut donc plus disposer des sommes y figurant, pendant un minimum 
                de 15 jours incompressibles ; délai nécessaire pour 
                que la banque établisse le solde restant, une fois prises 
                en compte les opérations antérieures à la 
                saisie (chèques, virements, cartes bleues effectués 
                avant la saisie, rentrées d'argent).
 Par la suite :
 - soit le débiteur ne conteste pas la saisie, il signe 
                un certificat d'absence de contestation que l'huissier présente 
                à la banque afin d'obtenir le paiement de la créance 
                ; ce qui entraînera le déblocage immédiat 
                du compte ;
 - soit il ne fait rien, l'huissier doit alors attendre un délai 
                d'un mois (délai de contestation) avant d'émettre 
                ce certificat ;
 - soit il dépose une réclamation devant le juge 
                de l'exécution, le paiement des sommes saisies est suspendu 
                jusqu'à l'issue de la procédure.
 Pour parer à ces blocages, le débiteur bénéficie 
                de deux mesures protectrices :
 Certaines sommes sont insaisissables. Il s'agit du revenu minimum 
                d'insertion (RMI), de l'allocation de solidarité spécifique, 
                de l'allocation d'insertion, des prestations maladie en nature 
                (remboursements des frais médicaux)
 Une fraction du solde bancaire est insaisissable (SBI). Dans les 
                15 jours suivant la saisie, le débiteur peut demander à 
                sa banque que soit mise à sa disposition une somme d'argent 
                égale au montant mensuel du RMI (soit 447,91 € au 
                1er janvier 2008), à condition toutefois qu'elle existe 
                sur le compte au jour de la demande : ce dispositif n'est pas 
                une autorisation de découvert ! En cas de pluralité 
                de comptes, il n'est possible de bénéficier du SBI 
                que sur un seul compte.
 Attention ! Ce SBI n'est pas cumulable avec les autres sommes 
                insaisissables ; par exemple, si le débiteur possède 
                800 € sur son compte et qu'il doit 1 400 €, il peut 
                demander à bénéficier du dispositif du SBI 
                (soit 447,91 €). Si, par la suite, une somme insaisissable 
                est versée sur son compte (ex. : 550 €), le SBI, considéré 
                comme une avance, sera déduit du montant de cette dernière 
                ; le débiteur ne pourra alors disposer que de 102,09 € 
                (550 - 447,91).
 
 Débiteur absent
 
 Quand les conditions de la saisie-vente sont réunies (titre 
                exécutoire, signification d'un commandement de payer resté 
                sans effet), l'absence du débiteur (ou si ce dernier refuse 
                l'accès à son domicile) n'empêche pas la saisie, 
                mais oblige l'huissier à respecter des formalités 
                complémentaires pour entrer dans le logement. Celui-ci 
                doit être accompagné d'une autorité de police 
                ou de gendarmerie, à défaut, du maire de la commune 
                ou d'un conseiller municipal ou à défaut, deux témoins 
                majeurs, qui ne sont ni au service du créancier ni à 
                celui de l'huissier de justice.
 Par ailleurs, l'huissier doit faire appel à un serrurier 
                pour ouvrir les portes et doit également s'assurer de la 
                fermeture de la porte par laquelle il est entré lorsqu'il 
                repart, une fois le procès-verbal de saisie effectué.
 Demander un étalement du paiement
 
 Suite à un commandement de payer, le débiteur, à 
                défaut de pouvoir régler l'intégralité 
                de sa dette, a tout intérêt à contacter l'huissier 
                afin d'obtenir par son intermédiaire un échéancier 
                de règlement qui suspendra les poursuites.
 En cas de refus, il peut aussi s'adresser au juge de l'exécution 
                (siégeant au tribunal de grande instance) qui pourra décider 
                d'accorder un délai de paiement pouvant atteindre 24 mois. 
                Mais attention, le solde est alors réclamé en totalité 
                le 25e mois ; or, même si échelonnement de la dette 
                il y a pendant 24 mois, si les mensualités acceptées 
                par le juge sont très infimes, le débiteur peut 
                se retrouver face à une dette toujours considérable. 
                Par exemple, si, pour une dette de 24 000 €, le juge accepte 
                que le débiteur ne paie que 100 € pendant 24 mois, 
                le solde dû le 25e mois s'élèvera à 
                21 600 € !
 Contester la validité de la saisie
 
 En cas de saisie sur compte bancaire, le débiteur peut 
                aussi, dans le délai d'un mois, contester la validité 
                de la saisie devant le juge de l'exécution. Le paiement 
                des sommes saisies est alors suspendu jusqu'à l'issue de 
                la procédure, mais le compte en banque reste bloqué.
 La sommation de payer... pure intimidation !
 
 Un débiteur ne doit pas se laisser impressionner par le 
                côté solennel de la " sommation de payer " 
                signifiée par huissier : elle n'a pas plus de poids qu'une 
                mise en demeure adressée par lettre recommandée 
                avec AR. Il ne peut, en aucun cas, (ni aucune société 
                de recouvrement d'ailleurs) contraindre le débiteur à 
                payer. Il ne faut toutefois pas la prendre à la légère. 
                D'une part, à compter de cette mise en demeure, des intérêts 
                de retard pourront être réclamés ; d'autre 
                part, cela peut laisser à penser que le créancier 
                n'en restera pas là et si le débiteur s'obstine 
                à faire la sourde oreille, il l'assignera alors devant 
                le tribunal afin d'obtenir sa condamnation. Autant éviter 
                d'en arriver là et essayer de trouver avec l'huissier un 
                arrangement.
   Source : http://www.patrimoinorama.com/index.php?page=lire&id=5155   
     Ci dessous des informations complémentaires utiles ! 
 France, saisies et droits
  (date de ce document-ci : 28/06/2007) Sources :
 
 http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N277.xhtml
 http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/N272.xhtml?&n=Justice&l=N14&n=Recouvrement%20de%20cr%C3%A9ances,%20saisies&l=N277
 Saisies
 
 Saisie conservatoire
 Saisie des comptes 
                bancaires
 Saisie sur rémunérations
 Pension alimentaire 
                et saisie sur rémunération du travail
 Saisie-vente
 Saisie du véhicule
 Saisie-appréhension: livraison 
                ou restitution d'un bien
 Saisie immobilière
 Saisie conservatoire
 Définition
 
 La saisie conservatoire est une saisie de caractère provisoire 
                portant sur les biens mobiliers d'un débiteur et ayant 
                simplement pour effet d'empêcher ce dernier de s'en dessaisir 
                pour se rendre insolvable.
 
 Elle vise à apporter une garantie au créancier avant 
                que ne soit prononcé le jugement condamnant son débiteur 
                à payer sa créance.
 
  Dépôt de requête au juge de l'exécution 
                
 Un créancier, dont la créance apparaît fondée 
                dans son principe et qui ne dispose pas d'un titre exécutoire, 
                peut adresser une requête au juge de l'exécution 
                du tribunal de grande instance.
 
 Sa requête doit mentionner la nature de l'obligation de 
                son débiteur, le montant de la créance et la nature 
                des biens sur lesquels la saisie conservatoire porte.
 
 Ensuite, le juge rend une ordonnance dans laquelle il autorise 
                ou refuse la mesure conservatoire demandée.
 
 
 Dépôt d'une demande à un huissier 
               Si le créancier dispose d'un titre exécutoire, d'une 
                lettre de change acceptée, d'un billet à ordre ou 
                d'un contrat de bail écrit, il peut s'adresser directement 
                à un huissier de justice du lieu de résidence de 
                son débiteur.
 
 L'huissier pourra procéder à la mesure conservatoire 
                demandée et dressera l'acte de saisie. Notification de 
                l'acte de saisie
 L'acte de saisie doit être notifié au débiteur 
                et doit mentionner :
 *
 l'ordonnance d'autorisation du juge ou le titre exécutoire 
                justifiant la saisie,
 *
 la description des biens saisis,
 *
 que les biens sont rendus indisponibles sous peine de sanctions,
 *
 que le débiteur peut demander la suspension de la saisie.
 Obligations du créancier 
 Lorsque le créancier est autorisé à faire 
                une saisie conservatoire, il doit :
 *
 procéder à la saisie conservatoire dans un délai 
                de trois mois à partir de la date de l'ordonnance,
 *
 assigner son débiteur en paiement dans le mois de la saisie,
 *
 envoyer l'assignation en paiement à la personne chargée 
                de l'exécution de la mesure (banque, tiers détenteur 
                des biens), sous huit jours.
 Contestation du débiteur 
 Le débiteur peut demander au juge qui a autorisé 
                la mesure conservatoire sa suppression s'il estime qu'elle est 
                abusive ou non valide.
 Fin de la procédure 
 Si le créancier obtient un jugement de condamnation contre 
                son débiteur, il peut faire procéder à la 
                vente forcée de ses biens selon les règles de la 
                saisie-vente.
 Pour toute information, il convient de s'adresser : *
 au service d'accueil et de renseignements du tribunal de grande 
                instance,
 *
 au service de consultation gratuite des avocats (se renseigner 
                auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande 
                instance),
 *
 à un avocat,
 *
 à un huissier de justice.
 
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
 [ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales 
                ]
 Mairie
 Tribunal de grande instance (TGI)
 Ministère de la justice
 Tribunal d'instance (TI)
 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 La saisie conservatoire
 Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des 
                procédures civiles d'exécution: articles 1 à 
                15, 67 à 76
 Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles 
                règles relatives aux procédures civiles d'exécution
 
 Dernière mise à jour : Août 2006
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 Saisie-attribution sur compte bancaire du débiteur 
                par le créancier Domaine
 
 La saisie-attribution s'applique uniquement à des créances 
                sur des sommes d'argent.
 
 Pour le créancier, la saisie-attribution lui permet de 
                récupérer immédiatement les sommes disponibles 
                de son débiteur par une saisie de ses comptes bancaires.
 
 Le créancier doit être titulaire d'un titre exécutoire 
                , comme un acte notarié, jugement ou accord de conciliation.
 Avantages de la saisie-attribution 
 Les sommes attribuées au créancier ne peuvent être 
                remises en cause par d'autres saisies.
 
 Toutefois, certaines opérations bancaires faites avant 
                la saisie-attribution peuvent entraîner une réduction 
                des sommes attribuées au créancier à condition 
                qu'elles soient réalisées dans les 15 jours ou le 
                mois suivant la saisie-attribution.
 Procédure 
 Une décision de justice a reconnu la créance.
 
 Pour faire exécuter le jugement, le créancier doit 
                s'adresser à un huissier de justice du lieu de résidence 
                du débiteur.
 
 Ensuite, l'huissier signifie à la banque un acte de saisie 
                qui doit comporter des mentions obligatoires.
  Contenu de l'acte de saisie 
 L'acte de saisie doit comporter :
 *
 le nom, l'adresse du débiteur saisi,
 *
 le décompte des sommes réclamées,
 *
 l'énonciation du titre exécutoire,
 *
 la mention que la banque doit déclarer tous les comptes 
                de son client,
 *
 la défense faite au débiteur de disposer des sommes 
                réclamées dans la limite de ce qu'il doit.
 
 La collaboration de la banque est obligatoire, à défaut 
                elle s'expose à payer les créances de son client.
 
 Procédure
 
 Le débiteur doit être informé par acte d'huissier 
                dans un délai de 8 jours suivant la signification de l'acte 
                de saisie au tiers saisi (la banque) sous peine de nullité 
                de la procédure.
 
 En cas de contestation de la saisie de la part du débiteur, 
                le paiement est différé jusqu'à ce que le 
                juge de l'exécution ait rendu son ordonnance.
 
 Le juge de l'exécution peut débouter le débiteur 
                ou recevoir totalement ou partiellement la contestation.
 
 En cas d'acceptation partielle de la contestation, le juge peut 
                autoriser le paiement pour une somme qu'il détermine.
 Saisie du tiers saisi (banque) 
 L'huissier doit présenter à la banque le certificat 
                de non-contestation ou l'ordonnance écartant la contestation 
                du débiteur afin de libérer les sommes indiquées 
                sur l'ordonnance.
  Pour toute information, il convient de s'adresser : 
 *
 au service d'accueil et de renseignement du tribunal de grande 
                instance,
 *
 au greffe du juge de l'exécution au tribunal de grande 
                instance,
 *
 au service de consultation gratuite des avocats, (se renseigner 
                auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande 
                instance) ou à un avocat.
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
 [ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales 
                ]
 Mairie
 Tribunal de grande instance (TGI)
 Ministère de la justice
 Tribunal d'instance (TI)
 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 La saisie-attribution
 Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des 
                procédures civiles d'exécution: articles 42 à 
                47
 Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles 
                régles relatives aux procédures civiles d'exécution: 
                articles 55 à 79
 
 Dernière mise à jour : Octobre 2005
 ----------------------------------------
 Saisie-attribution sur compte bancaire : débiteur 
                saisi Principe
 
 Elle s'applique uniquement à des créances sur des 
                sommes d'argent.
 
 Une décision de justice doit avoir reconnu la créance.
 
 Le créancier doit donc détenir un titre exécutoire 
                (acte notarié, jugement, accord de conciliation) et passer 
                par un huissier pour dresser l'acte de saisie qui sera signifié 
                à la banque détentrice du compte du débiteur.
 
 Ce dernier doit en être informé par acte d'huissier 
                dans un délai de 8 jours suivant la signification de l'acte 
                de saisie au tiers saisi (la banque, en général).
 
 A défaut, la procédure n'est pas valable.
 
 De plus, si la saisie concerne un compte joint, chaque titulaire 
                doit être prévenu.
   Sommes insaisissables 
 Le RMI, l'allocation de solidarité spécifique et 
                l'allocation d'insertion ne peuvent être saisis.
 
 Le blocage des comptes ne peut faire obstacle à l'insaisissabilité.
 
 Les bénéficiaires de ces allocations pourront effectuer 
                des retraits des comptes où sont versées leurs allocations 
                dans la limite du montant de celles-ci sur justification au tiers 
                saisi de l'origine des sommes.
 
 Les prestations maladie en nature (remboursements des frais médicaux) 
                sont également insaisissables.
 
 Dans un délai de 15 jours, le débiteur doit remettre 
                à sa banque une attestation, délivrée par 
                l'organisme payeur, d'insaisissabilité de ces prestations.
 Solde bancaire insaisissable 
 Le débiteur peut également disposer, sur simple 
                demande déposée auprès de sa banque, dans 
                les 15 jours suivant la saisie, d'une somme insaisissable égale 
                au RMI, dans la limite du montant disponible sur son compte.
 
 Ce solde bancaire insaisissable ne remet pas en cause ses autres 
                droits acquis en matière d'insaisissabilité.
 
 Ce dispositif lui permet de faire face à ses besoins alimentaires 
                immédiats.
 Recours 
 Le débiteur dispose d'un délai d'un mois pour contester 
                la saisie devant le juge de l'exécution à compter 
                de la notification de la saisie.
 
 En cas de contestation de la saisie, le paiement est différé 
                jusqu'à ce que le juge de l'exécution rende son 
                ordonnance. Il peut débouter le débiteur ou recevoir 
                totalement ou partiellement la contestation.
 
 En cas d'acceptation partielle de la contestation, le juge peut 
                autoriser le paiement pour une somme qu'il détermine.
 Saisie du tiers saisi (banque) 
                
 L'huissier doit présenter à la banque le certificat 
                de non-contestation ou l'ordonnance écartant la contestation 
                du débiteur afin de libérer les sommes indiquées 
                sur l'ordonnance.
 Pour toute information, s'adresser : 
 *
 au greffe du juge de l'exécution au tribunal de grande 
                instance,
 *
 au service de consultation gratuite des avocats, (se renseigner 
                auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande 
                instance).
 *
 à un avocat.
 *
 à un huissier.
 
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
 [ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales 
                ]
 Mairie
 Tribunal de grande instance (TGI)
 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 Saisie-attribution sur compte bancaire du débiteur
 Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des 
                procédures civiles d'exécution: articles 42 à 
                47
 
 Dernière mise à jour : Janvier 2007
 ----------------------------------------
 Le solde bancaire insaisissable
 Principe 
 Si votre compte bancaire fait l'objet d'une saisie, vous pouvez 
                demander à votre banque de vous débloquer une somme 
                d'argent pour faire face à vos dépenses alimentaires 
                urgentes.
 Cette somme ne peut excéder :
 
 *
 ni le montant mensuel du revenu minimum d'insertion pour un allocataire 
                (soit 440,86 EUR au 1er janvier 2007),
 
 *
 ni le solde créditeur de votre compte au jour de la demande.
 
 Vous ne pouvez présenter qu'une seule demande par saisie.
 
 Si plusieurs de vos comptes sont saisis, vous ne pouvez faire 
                votre demande que pour un seul compte.
 
 De même, s'il y a plusieurs titulaires du compte saisis, 
                le ou les cotitulaires ne peuvent présenter qu'une seule 
                demande.
 
 Néanmoins, en cas de nouvelle saisie, vous pourrez présenter 
                une nouvelle demande à l'expiration d'un délai de 
                1 mois à compter de la précédente demande.
 
 Vous n'avez pas à justifier auprès de votre banque 
                du caractère insaisissable de cette somme d'argent, sa 
                mise à disposition est immédiate.
 Demande
 La mise à disposition du solde bancaire insaisissable n'est 
                pas automatique.
 
 Dans les 15 jours suivant la saisie de votre compte, vous devez 
                adresser votre demande à votre banque en remplissant un 
                formulaire spécifique.
 
 Ce formulaire est joint à l'acte de saisi que vous avez 
                reçu.Vous pouvez également le demander auprès 
                de votre établissement bancaire.
 Non-cumul avec les autres créances insaisissables 
                
 Le montant du solde bancaire insaisissable mis à votre 
                disposition vient en déduction des montants qui vous seront 
                ultérieurement versés au titre des créances 
                insaisissables que vous pouvez faire valoir sur justificatifs 
                (exemples: allocations familiales, allocation d'insertion, pension 
                alimentaire ou encore la partie insaisissable de votre salaire).
 
 Textes de référence
 Solde bancaire insaisissable
 Décret n°2002-1150 du 11 septembre 2002 instituant 
                un dispositif d'accès urgent aux sommes à caractère 
                alimentaire figurant sur un compte saisi
 
 Dernière mise à jour : Janvier 2007
 ----------------------------------------
  Saisie sur rémunération
 Définition
 Procédure de saisie sur 
                salaire
 Sommes saisissables
 Sommes insaisissables
 Fraction du salaire saisissable
 Contestation du débiteur 
                saisi
 Demande d'un délai de grâce
 Pour les démarches, il convient de 
                s'adresser...
 
 
 Définition 
 La saisie sur salaire est une forme de saisie-attribution qui 
                permet de retenir, dans certaines limites, une partie des rémunérations 
                d'un débiteur salarié par son employeur.
 
 La fraction saisissable est calculée sur le montant des 
                rémunérations nettes annuelles (sauf remboursement 
                de frais et allocations pour charge de famille) des douze mois 
                précédant la notification de la saisie.
 Procédure de saisie sur salaire
 
 Principe
 
 La saisie-attribution des rémunérations du travail 
                relève de la compétence du juge d'instance du lieu 
                de résidence du débiteur.
 
 La saisine des rémunérations est précédée, 
                à peine de nullité, d'une tentative de conciliation.
 
 Il ne peut y avoir de saisie sur salaire à titre conservatoire.
 
 Démarches du créancier
 
 Le créancier doit disposer obligatoirement d'un titre exécutoire 
                .
 
 Ce titre doit être revêtu de la formule exécutoire 
                autorisant le créancier de recourir à un huissier 
                pour mettre à exécution la condamnation prononcée.
 
 Saisine du juge d'instance
 
 Le créancier saisit le tribunal d'instance par requête 
                au secrétariat-greffe dans laquelle il doit indiquer, à 
                peine de nullité :
 
 *
 pour les personnes physiques, l'indication des nom, prénoms, 
                profession, domicile, nationalité, date et lieu de naissance 
                et pour les personnes morales, l'indication de leur forme, leur 
                dénomination, leur siège social et de l'organe qui 
                les représente légalement,
 
 *
 l'indication des noms et domicile de la personne contre laquelle 
                la demande est formée, ou, s'il s'agit d'une personne morale, 
                de sa dénomination et de son siège social,
 
 *
 l'objet de la demande,
 
 *
 les nom et adresse de l'employeur du débiteur,
 
 *
 le décompte distinct des sommes réclamées 
                en principal, frais et intérêts échus et l'indication 
                du taux des intérêts,
 
 *
 les indications relatives aux modalités de versement des 
                sommes saisies.
 
 Ensuite, le greffier convoque le débiteur par lettre recommandée 
                avec accusé de réception et avise le créancier, 
                par lettre simple ou verbalement contre la délivrance d'un 
                récépissé, dans un délai de quinze 
                jours avant la date de l'audience de conciliation.
 
 L'audience de conciliation a lieu au tribunal d'instance du lieu 
                de résidence du débiteur.
 
 Le juge tente de concilier les parties.
 
 A l'issue de la conciliation
 
 Le juge peut notifier la proposition de paiement du débiteur.
 
 Il constate l'accord dans un procès verbal de conciliation 
                qui doit être signé par le créancier et le 
                débiteur.
 
 Si le débiteur ne respecte pas ses engagements pris lors 
                de l'audience, le créancier peut demander au secrétariat-greffe 
                de procéder à la saisie sans nouvelle conciliation.
 
 Le juge peut rendre une ordonnance de saisie sur rémunérations 
                si la conciliation n'a pas abouti ou si le débiteur ne 
                s'est pas présenté à l'audience alors qu'il 
                a été touché par la convocation.
 
 Avis de saisie-attribution
 
 Dans les 8 jours qui suivent l'expiration des délais de 
                recours contre le jugement, le greffier du tribunal d'instance 
                informe, par lettre recommandée, l'employeur du débiteur 
                qu'il doit procéder à une retenue sur la fraction 
                saisissable du salaire de son employé.
 
 Le greffier doit indiquer les modalités de calcul de la 
                fraction saisissable et les modalités de règlement.
 
 
 Sommes saisissables 
 Ce sont celles qui ont le caractère de salaire : allocation 
                de chômage (sauf l'allocation de solidarité spécifique), 
                indemnités journalières de maladie et de maternité, 
                pensions de retraite et rentes par exemple.
 
 Sont totalement saisissables : les indemnités de licenciement, 
                les sommes versées au titre de la participation.
 
 Seule une fraction du salaire est saisissable, plus le salaire 
                est élevé, plus elle est importante.
 
 Les saisies sur les rappels de pensions sont limitées à 
                une quotité calculée en fonction du montant mensuel 
                ou trimestriel de la pension et non sur la globalité du 
                rappel qui peut porter sur plusieurs échéances.
 
 Les majorations pour heures supplémentaires, les avantages 
                en nature, les gratifications, les primes et les indemnités 
                font partie du montant global sur lequel la fraction saisie sera 
                calculée.
 
 
 Sommes insaisissables 
 Ce sont les indemnités et allocations pour charge de famille, 
                les rentes d'accident de travail.
 
 Toute personne faisant l'objet d'une saisie sur rémunérations 
                doit pouvoir disposer d'un minimum vital, égal au montant 
                du revenu minimum d'insertion (RMI).
 
 La fraction insaisissable du salaire ne peut être inférieure 
                au RMI (pour un allocataire).
 
 Cette somme est de 440,86 EUR par mois depuis le 1er janvier 2007, 
                sans majoration pour charges de famille.
 
 
 Fraction du salaire saisissable 
                
 Calcul
 
 La fraction saisissable des rémunérations du travail 
                est calculée à partir du salaire net annuel (sauf 
                remboursement de frais et allocations pour charge de famille) 
                des douze mois précédant la notification de la saisie.
 
 Le calcul est établi selon un barème fixé 
                et révisé chaque année au 1er janvier.
 
 1ère tranche: 1/20e sur la portion du salaire annuel inférieure 
                ou égale à 3 310 EUR . Maximum saisi : 13,79 EUR 
                par mois.
 
 2e tranche: 1/10e sur la portion du salaire annuel comprise entre 
                3 310 EUR et 6 500 EUR , soit une retenue maximale de 26,58 EUR 
                par mois. Maximum saisi cumulé : 40,37 EUR par mois.
 
 3e tranche: 1/5e sur la portion du salaire annuel comprise entre 
                6 500 EUR et 9 730 EUR , soit une retenue maximale mensuelle de 
                53,83 EUR .
 Maximum saisi cumulé : 94,20 EUR par mois.
 
 4e tranche: 1/4 sur la tranche du salaire annuel comprise entre 
                9 730 EUR et 12 920 EUR , soit une retenue maximale mensuelle 
                de 66,45 EUR .
 Maximum saisi cumulé : 160,65 EUR par mois.
 
 5e tranche: 1/3 sur la portion du salaire annuel comprise entre 
                12 920 EUR et 16 120 EUR , soit une retenue maximale de 88,88 
                EUR par mois. Maximum saisi cumulé: 249,53 EUR par mois.
 
 6e tranche: 2/3 sur la portion du salaire annuel comprise entre 
                16 120 EUR et 19 370 EUR , soit une retenue maximale de 180,55 
                EUR par mois.
 Maximum saisi cumulé : 430,08 EUR par mois.
 
 7e tranche: totalité saisissable sur la portion du salaire 
                annuel supérieure à 19 370 EUR . Retenue maximale 
                cumulée : 430,08 EUR plus le reste du salaire.
 
 Le débiteur saisi doit pouvoir disposer d'un minimum vital 
                égal au montant du revenu minimum d'insertion (RMI) : 440,86 
                EUR par mois depuis le 1er janvier 2007.
 
 Correctif pour personne à charge
 
 Ces seuils sont augmentés de 1 250 EUR par an et par personne 
                à charge sur présentation des justificatifs.
 
 Les personnes à charge sont le conjoint ou le concubin 
                dont les ressources sont inférieures au RMI, les enfants 
                à charge et l'ascendant dont les ressources sont inférieures 
                au RMI et qui habitent avec le débiteur.
 
 
 Contestation du débiteur saisi 
                
 Le débiteur faisant l'objet d'une saisie sur rémunérations, 
                peut contester le montant de la retenue sur salaire en s'adressant 
                au juge d'instance :
 
 *
 soit directement,
 
 *
 soit par l'intermédiaire d'un huissier de justice, d'un 
                avocat ou de tout autre mandataire muni d'une procuration.
 
 
 Demande d'un délai de grâce 
                
 Le débiteur, objet d'une saisie sur rémunérations 
                peut, s'il rencontre de sérieuses difficultés financières 
                pour acquitter sa dette, demander un délai de grâce 
                au juge d'instance.
 
 Ce délai est accordé pour deux ans maximum.
 
 Il faut s'adresser au tribunal d'instance.
 
 
 Pour les démarches, il convient de s'adresser 
                :
 
 *
 au secrétariat-greffe du juge de l'exécution, au 
                tribunal d'instance du lieu de résidence du débiteur,
 
 *
 à un huissier de justice,
 
 *
 au service gratuit des avocats (se renseigner à la mairie).
 
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
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                ]
 Mairie
 Tribunal d'instance (TI)
 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 La saisie sur salaire
 Code du travail: articles L145-1 à L145-6
 Code du travail: articles R145-1 à R145-8
 La procédure de saisie sur salaire
 Code du travail: articles R145-9 à R145-22
 Les effets de la saisie sur salaire
 Code du travail: articles R145-23 à R145-25
 
 Dernière mise à jour : Janvier 2007
 ----------------------------------------
 Pension alimentaire et saisie 
                sur rémunération du travail Intérêt de la procédure
 
 Cette forme de saisie permet de retenir, directement sur le salaire 
                de celui qui doit la pension alimentaire (le débiteur), 
                la part qui revient au créancier.
 
 Contrairement à la procédure de paiement direct, 
                ce moyen ne vaut que pour les sommes impayées au jour de 
                la procédure, et non pas pour les sommes à venir.
 
 Cette procédure est particulièrement utile pour 
                permettre le recouvrement d'une pension due depuis plus de six 
                mois.
  Conditions de la procédure 
 Toute personne, voulant obtenir le versement d'une pension alimentaire, 
                peut recourir à la procédure de saisie sur rémunération 
                du travail :
 
 *
 si elle justifie d'une décision de justice ayant ordonné 
                le paiement de la pension alimentaire,
 
 *
 si son débiteur perçoit des salaires, pensions de 
                retraite ou d'invalidité ou des indemnités de chômage 
                ou de maladie et si elle connait l'adresse de son employeur.
 Démarches 
 Toute personne peut faire les démarches seule, avec l'aide 
                d'un avocat ou d'une personne autorisée par la loi munie 
                d'une procuration.
 La demande doit être adressée au tribunal d'instance 
                du domicile du débiteur accompagnée :
 
 *
 de la photocopie du jugement relatif à la pension alimentaire,
 
 *
 du décompte des sommes dues,
 
 *
 et de tous renseignements sur le débiteur.
 Informations sur le débiteur 
 Si le créancier ne connaît pas l'adresse de son débiteur 
                certains organismes sont tenus de lui communiquer son adresse 
                ou celle de son employeur.
 Ce sont :
 
 *
 l'administration fiscale,
 
 *
 la Sécurité sociale,
 
 *
 le service des recherches dans l'intérêt des familles,
 
 *
 le fichier national des comptes bancaires, ou encore les fichiers 
                départementaux des cartes grises.
 
 Attention ! Après un divorce ou une séparation de 
                corps, le débiteur de la pension alimentaire est dans l'obligation 
                de signaler au créancier tout changement d'adresse, sous 
                peine de sanctions.
 Le créancier peut également s'adresser au service 
                des recherches dans l'intérêt des familles, à 
                la préfecture de son domicile.
 
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
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 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 Loi n°73-5 du 2 janvier 1973 relative au paiement direct de 
                la pension alimentaire
 Code du travail articles L145-4 et L145-5
 
 Dernière mise à jour : Juillet 2006
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 Saisie-vente
 Elle consiste à faire vendre les biens du débiteur 
                pour payer le créancier et porte presque toujours sur le 
                mobilier. Si la créance est inférieure à 
                535 EUR et n'est pas une créance alimentaire, une saisie-vente 
                sur les meubles d'un local d'habitation ne peut être pratiquée 
                que si les saisies d'un compte bancaire ou des rémunérations 
                se sont révélées infructueuses.
 Procédure concernant le créancier 
 Un jugement a reconnu la créance. Pour le faire exécuter, 
                le créancier doit s'adresser à un huissier.
 
 L'huissier délivre alors au débiteur un commandement 
                de payer comportant la mention du titre exécutoire et le 
                décompte précis des sommes réclamées, 
                et ordonne au débiteur de payer sa dette dans un délai 
                de 8 jours, faute de quoi il pourra y être contraint par 
                la vente forcée de ses meubles.
 Procédure concernant le débiteur 
 Le débiteur a reçu un commandement d'huissier l'enjoignant 
                de payer ses dettes sous peine d'être saisi.
 
 Si le débiteur conteste cet ordre de payer, il doit sans 
                délai l'indiquer à l'huissier de justice et si nécessaire 
                au juge de l'exécution.
 
 Il peut aussi demander au juge un délai de grâce, 
                qui peut être accordé pour une durée maximale 
                de deux ans.
 
 Lors de sa visite, l'huissier procède à l'acte de 
                saisie qui consiste à dresser l'inventaire des biens saisis.
 
 Passé le délai de 8 jours, l'huissier peut pratiquer 
                la saisie même en l'absence du débiteur, il doit 
                alors être accompagné d'un commissaire de police.
 
 Les biens saisis restent chez le débiteur mais deviennent 
                invendables et indéplaçables, sous peine de sanctions 
                pénales.
 
 Le débiteur peut demander la vente amiable, c'est-à-dire 
                vendre lui-même ses meubles pour éviter la vente 
                aux enchères publiques.
 
 Il dispose d'un délai d'un mois à compter de la 
                notification de l'acte de saisie.
 
 Les objets nécessaires à la vie et au travail du 
                débiteur et de sa famille sont des biens insaisissables.
  Procédure concernant le créancier 
 Le créancier n'est pas tenu d'accepter les conditions de 
                la vente amiable.
 
 Il dispose d'un délai de réflexion de 15 jours. 
                En l'absence de réponse, il est réputé avoir 
                accepté.
 
 A défaut de vente amiable, il ne peut être procédé 
                à la vente forcée (aux enchères publiques) 
                qu'après expiration d'un délai d'un mois après 
                la notification de l'acte de saisie.
 Vente forcée 
 Elle a lieu aux enchères publiques, à la salle des 
                ventes ou au lieu de la saisie.
 
 Elle est faite par un commissairepriseur ou à défaut 
                par un huissier.
 
 Le créancier sera payé sur le prix de la vente des 
                objets saisis.
 
 Les contestations relatives à la saisie-vente sont portées 
                devant le juge de l'exécution du lieu de la saisie.
 Recours possibles 
 Le débiteur peut contester l'inventaire en s'adressant 
                directement au juge de l'exécution au tribunal de grande 
                instance de son domicile.
 
 Si les ressources du débiteur ne lui permettent pas de 
                faire face aux frais de justice, il peut demander l'aide juridictionnelle.
 Pour toute information, adressez-vous 
 *
 au greffe du juge de l'exécution, au tribunal de grande 
                instance,
 
 *
 au service de consultation gratuite des avocats (renseignez-vous 
                auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande 
                instance),
 
 *
 à un avocat,
 
 *
 à un huissier de justice.
 
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
 [ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales 
                ]
 Mairie
 Tribunal de grande instance (TGI)
 Ministère de la justice
 Tribunal d'instance (TI)
 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 La saisie vente
 Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des 
                procédures civiles d'exécution: articles 50 à 
                55, 59, 60 et 79
 Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles 
                règles relatives aux procédures civiles d'exécution: 
                articles 81 à 86, 110 à 117
 
 Dernière mise à jour : Septembre 2004
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 Saisie du véhicule
 
 Procédure de saisie
 
 Un créancier peut chercher à obtenir le paiement 
                de sa créance en faisant saisir le véhicule de son 
                débiteur, s'il possède un titre exécutoire.
 
 La saisie peut s'effectuer par simple déclaration au service 
                des cartes grises à la Préfecture du lieu d'immatriculation 
                du véhicule du débiteur ou par l'immobilisation 
                du véhicule.
 Procédure de saisie par déclaration 
 Dans sa déclaration, le créancier indique le nom 
                et l'adresse du débiteur, le numéro d'immatriculation 
                et la marque du véhicule saisi.
 
 Il doit faire référence au titre exécutoire 
                (acte ou jugement) lui permettant de faire procéder à 
                la saisie et doit indiquer le décompte précis des 
                sommes qui lui sont dues.
 Conséquence de la saisie 
 Le débiteur ne peut plus vendre son véhicule avant 
                d'avoir réglé sa dette.
 
 En effet, la vente d'un véhicule est soumise à la 
                présentation obligatoire d'un certificat de moins de 2 
                mois établi par la Préfecture, attestant que le 
                véhicule ne fait pas l'objet d'une saisie.
 Sans ce certificat, la vente est impossible.
 Procédure de saisie 
 Le créancier doit informer le débiteur de la déclaration 
                qu'il a faite à la Préfecture. Il doit le faire 
                par acte d'huissier dans les 8 jours, à compter de la date 
                de sa déclaration.
 
 Si le créancier n'a pas été réglé, 
                il doit réitérer sa déclaration au bout de 
                2 ans à compter de la signification, faute de quoi, la 
                déclaration initiale n'est plus valable.
 Recours 
 Le débiteur peut contester la saisie auprès du juge 
                de l'exécution.
 
 Il doit s'adresser au greffe du tribunal de grande instance.
 
 Immobilisation
 La saisie du véhicule peut se faire par immobilisation 
                (à l'aide du sabot de Denver en général). 
               Procédure par immobilisation 
 Le jour même de la saisie, l'huissier doit informer le débiteur 
                par lettre, dans laquelle il mentionne le titre exécutoire 
                et le lieu où le véhicule est immobilisé.
 
 L'huissier délivre un commandement de payer au débiteur 
                et lui indique qu'il peut vendre son véhicule à 
                l'amiable dans un délai d'un mois, avec l'accord du créancier. 
                Passé ce délai le véhicule sera vendu aux 
                enchères.
 Recours 
 Toute contestation de la saisie se fait auprès du juge 
                de l'exécution.
 
 Adressez-vous au tribunal de grande instance de votre domicile.
 
 Pour toute information, adressez-vous:
 
 *
 au service d'accueil et de renseignement du tribunal de grande 
                instance
 Pour toute information, adressez-vous: 
 *
 au service de consultation gratuite des avocats, (renseignez-vous 
                auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande 
                instance),
 
 *
 à un avocat,
 
 *
 à un huissier de justice.
 
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
 [ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales 
                ]
 Mairie
 Tribunal de grande instance (TGI)
 Ministère de la justice
 Tribunal d'instance (TI)
 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 La saisie du véhicule
 Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des 
                procédures civiles d'exécution: articles 57 et 58
 Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles 
                règles relatives aux procédures civiles d'exécution: 
                articles 97, 105, 140, 164 à 177
 
 Dernière mise à jour : Septembre 2004
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 Saisie-appréhension : livraison ou restitution 
                d'un bien
 Principe
 
 Si une personne a acheté et payé un meuble dans 
                un magasin, mais qu'elle ne parvient pas à se le faire 
                livrer, elle peut obtenir du tribunal la condamnation du magasin 
                à lui livrer ce meuble, souvent sous astreinte (c'est-à-dire 
                que le magasin est tenu de payer une amende par jour, semaine 
                ou mois de retard de la livraison).
 
 Elle peut alors chercher à pratiquer une saisie-appréhension 
                sur ce meuble.
 
 Si une personne a acheté un meuble et versé un acompte 
                lors de l'achat, le meuble est livré, mais qu'elle refuse 
                de payer le reliquat, le magasin peut demander au tribunal l'annulation 
                de la vente
 L'acquéreur est alors contraint de restituer le meuble, 
                là encore souvent sous astreinte.
 Déroulement de la procédure 
 Si le créancier n'a pas de titre exécutoire ordonnant 
                la remise du bien, il peut saisir le juge de l'exécution 
                par requête à fin d'injonction.
 
 Il doit y joindre la description du bien réclamé 
                et tous les documents justificatifs.
 
 Le juge examine la demande et rend une ordonnance d'injonction 
                de délivrer ou de restituer le bien.
 
 L'huissier, choisi par le créancier, envoie l'ordonnance 
                au débiteur qui dispose de 15 jours pour s'exécuter 
                ou pour faire opposition à l'ordonnance auprès du 
                juge de l'exécution.
 
 Si l'opposition est recevable, la saisie-appréhension ne 
                peut être pratiquée.
 
 Le créancier doit saisir le tribunal pour que soit jugé 
                le fond de l'affaire dans les deux mois suivant l'ordonnance et 
                pour obtenir la condamnation du débiteur.
 
 Si le débiteur n'a pas fait opposition dans les 15 jours 
                ou si l'opposition n'est pas recevable, le créancier obtient 
                alors une ordonnance revêtue de la formule exécutoire, 
                permettant la saisie-appréhension du bien.
 
 Muni de son ordonnance de saisie, le créancier doit envoyer 
                au débiteur un commandement de livrer ou de restituer le 
                bien.
 Délai 
 Le débiteur dispose d'un délai de 8 jours pour s'exécuter.
 
 Dans le cas contraire, l'huissier pourra saisir le bien concerné.Tout 
                recours se fait devant le juge de l'exécution, au tribunal 
                de grande instance du domicile du débiteur.
 Recours 
 Les recours se font devant le juge de l'exécution, au tribunal 
                de grande instance du domicile du débiteur. Pour les démarches, 
                s'adresser :
 
 *
 au secrétariat-greffe du juge de l'exécution du 
                tribunal de grande instance du domicile du débiteur,
 
 *
 à un huissier de justice du domicile du débiteur.
 
 Pour toute information, s'adresser : 
 *
 au service d'accueil et de renseignements du tribunal de grande 
                instance,
 
 *
 au service de consultation gratuite des avocats (se renseigner 
                auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande 
                instance),
 
 *
 à un avocat.
 
 Pour plus d'information, les services à contacter :
 
 [ Choisissez votre commune | Informations sur les adresses locales 
                ]
 Mairie
 Tribunal de grande instance (TGI)
 Ministère de la justice
 
 Textes de référence
 La saisie-appréhension
 Loi n°91-650 du 09 juillet 1991 portant réforme des 
                procédures civiles d'exécution: article 56
 Décret n°92-755 du 31 juillet 1992 instituant de nouvelles 
                règles relatives aux procédures civiles d'exécution: 
                articles 139 à 154
 
 Dernière mise à jour : Janvier 2007
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 Saisie immobilière
 Réforme de la procédure de 
                saisie immobilière ! 
 Les informations suivantes sont modifiées par l'ordonnance 
                n°2006-461 réformant la saisie immobilière et 
                publiée au journal officiel le 22 avril 2006. Les fiches 
                seront mises à jour dès la parution du décret 
                d'application.
 
 Procédure de saisie
 Procédure de vente
 Pour toute information
 Procédure de saisie
 
 La saisie immobilière est une procédure d'exécution 
                qui permet de faire saisir un ou plusieurs immeubles appartenant 
                au débiteur, afin de les vendre pour payer le créancier.
 
 La procédure de saisie se déroule en principe devant 
                le tribunal de grande instance du lieu où est situé 
                l'immeuble saisi et comporte deux phases: la saisie et la vente.
 
 Les formalités de mise en oeuvre de la saisie et de la 
                vente nécessitent l'assistance d'un avocat et d'un huissier.
 
 L'huissier choisi par le créancier ou par son avocat délivre 
                au débiteur un commandement l'avertissant que s'il ne ne 
                règle pas sa dette, il sera procédé à 
                la saisie de l'immeuble dont il est propriétaire.
 
 Le commandement doit mentionner, sous peine de nullité, 
                que le débiteur:
 
 *
 surendetté, peut saisir la commission de surendettement,
 
 *
 peut demander la conversion de la saisie en vente volontaire,
 
 *
 peut obtenir l'aide juridictionnelle
 
 *
 peut contester le montant de la mise à prix du logement 
                principal fixé par le créancier en cas d'insuffisance 
                manifeste.
 Demande de suspension de la procédure 
 La commission de surendettement peut demander au juge la suspension 
                des procédures d'exécution.
 
 Lorsque la date d'adjudication a été fixée, 
                la commission peut demander au juge la remise de l'adjudication 
                pour causes graves et dûment justifiées, afin de 
                pouvoir examiner la situation du débiteur surendetté.
 
 Saisie: publication du commandement
 
 Dans les 90 jours qui suivent la date du commandement, l'avocat 
                doit le déposer en double exemplaire à la conservation 
                des hypothèques.
 
 L'immeuble devient alors indisponible.
 
 Il ne peut être ni vendu ni donné.
 
 Si l'avocat ne respecte pas ce délai de 90 jours, il devra 
                faire délivrer un second commandement.
 Procédure de vente 
 Vente: le cahier des charges
 
 Dans les 40 jours qui suivent la publication du commandement au 
                bureau des hypothèques, l'avocat établit un cahier 
                des charges et le dépose au greffe du tribunal de grande 
                instance.
 
 Ce document fixe les conditions de vente (modalités de 
                paiement et garanties que doit fournir l'acquéreur).
 
 Le créancier et son avocat y fixent le montant de la mise 
                à prix.
 
 Procédure de vente
 
 L'huissier délivre au débiteur ainsi qu'aux autres 
                créanciers inscrits une sommation de prendre connaissance 
                du cahier des charges et de formuler, éventuellement, des 
                observations au tribunal.
 
 La publicité doit être faite 30 jours au plus tôt 
                ou 15 jours au plus tard avant la vente aux enchères, par 
                insertion dans un journal d'annonces légales et par voie 
                d'affiches.
 
 Vente par adjudication
 
 Elle se fait aux enchères publiques au tribunal de grande 
                instance.
 
 Est déclaré adjudicataire (acquéreur) celui 
                qui fait l'offre la plus élevée.
 
 Si le montant de la mise à prix a été contesté 
                puis modifié par le juge, et en l'absence d'enchère, 
                le bien est remis en vente sur baisses successives du prix fixées 
                par le juge, jusqu'au montant de la mise à prix initiale.
 
 A défaut d'adjudication, le créancier est déclaré 
                adjudicataire.
 
 Le tribunal constate l'adjudication par un jugement qui constitue 
                le titre de propriété de l'acquéreur. Ce 
                jugement doit être obligatoirement publié à 
                la conservation des hypothèques dans les deux mois qui 
                suivent la vente.
 
 Pendant les 10 jours qui suivent la vente, toute personne peut 
                proposer, par l'intermédiaire d'un avocat, un prix plus 
                élevé (prix d'acquisition + 10%): c'est la surenchère.
 
 Si l'acheteur est incapable de payer le prix d'acquisition dans 
                les délais impartis, l'immeuble est remis en vente: c'est 
                la folle enchère.
 
 Conversion en vente volontaire
 
 Le débiteur peut demander au tribunal, après la 
                publication du commandement, de transformer la vente forcée 
                en vente volontaire devant le tribunal ou devant un notaire.
 
 Dispositions particulières
 
 En cas de vente sur saisie immobilière d'un bien immobilier 
                constituant la résidence principale d'une personne qui 
                remplit les conditions de ressources pour l'attribution d'un logement 
                à loyer modéré, un droit de préemption 
                est institué au bénéfice de la commune.
 
 Ce droit de préemption est destiné à assurer 
                le maintien de la personne saisie dans son logement.
 
 Pour toute information, adressez-vous:
 
 *
 au service d'accueil et de renseignements du tribunal de grande 
                instance,
 
 *
 au service de consultation gratuite des avocats (renseignez-vous 
                auprès de la mairie, du tribunal d'instance ou de grande 
                instance),
 
 *
 à un avocat,
 
 *
 à un notaire.
 
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 Dernière mise à jour de cet article : Août 
                2004
 
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                questions, un peu dans l'idée d'un forum. Vous souhaitez 
                connaître des précisions pour votre affaire en cours, 
                des Lois ou articles peuvent vous y aider ainsi que notre expérience. 
                Ce Groupe de discussion est pourvu d'une équipe bien informée 
                pour répondre à vos questions et inquiétudes, 
                nous essaierons de faire de notre mieux... :) Merci à Francis 
                (formé en Droit belge) pour sa précieuse collaboration 
                ! :) Attention : Plus de courriel en 
                privé pour le Centre Anti-Huissiers ! A partir de juillet 2007 il n'est plus possible que je réponde 
                aux mails concernant le Centre Anti-Huissiers reçus en 
                privé car ils sont trop nombreux, je devrais y passer un 
                plein temps ! Aussi, pour toute question relative aux dettes et 
                huissiers, merci de vous inscrire directement sur le Groupe 
                de discussion du Centre Anti-Huissiers qui est totalement 
                gratuit. De plus, nos réponses sur le groupe peuvent aider 
                d'autres personnes dans des cas similaires, ce qui facilite le 
                travail. La gratuité vaut cette inscription, au moins pour 
                la communauté, merci de votre compréhension... ;-)   Vous pouvez également vous inscrire gratuitement 
                sur le groupe Yahoo "AIE" 
                (Anciens Indépendants Endettés) pour débattre 
                des questions sur l'endettement ou le surendettement, particuliers, 
                indépendants, faillis, tout le monde est bienvenu.   Ouvrir les autres pages du Centre 
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                ni le Webmaster ne pourraient êtres tenus pour responsables. 
               (Dernière mise à jour : 
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